les options de 3ème année
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les options de 3ème année
Gestion
des ressources humaines
15 Heures/Année
par
- René BRONLET -
Licencié en Psychologie sociale
Objectif
Donner aux étudiants les éléments leur permettant de comprendre les politiques et les pratiques de gestion des ressources humaines et d’en comprendre la diversité. Présenter les outils de gestion (techniques) qui s’y rapportent. Mettre en évidence les liens existant entre politiques et techniques.
Le cours est largement illustré de cas concrets et d’expériences de terrain.
Programme
CHAPITRE 1. COMPOSANTES DE LA POLITIQUE SOCIALE
1. Gestion des Ressources Humaines
2. Dynamique sociale
3. Mise en œuvre et effets de la politique sociale
CHAPITRE 2. DIVERSITE ET RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1. Evolutions technico-économiques
2. Evolutions socio-politiques
3. Impacts sur les pratiques de gestion des ressources humaines
4. Diversité des pratiques de gestion des ressources humaines selon les contextes
CHAPITRE 3. ROLE DES DIFFERENTS ACTEURS DE LA FONCTION SOCIALE
CHAPITRE 4. PROCESSUS OU TECHNIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1. Recrutement
2. Gestion des compétences et de l’évolution professionnelle
3. Formation
4. Appréciation
5. Rémunération
6. Relations paritaires et négociation
CHAPITRE 5. AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL
Histoire de vie
Et travail social
15 Heures/Année
par
- Elisabeth NEUFORGE -
Assistante Sociale
Licenciée en Sociologie
Agrégée
La pratique de la narration, les histoires, introduiront le cours en montrant que l’intérêt ne réside pas dans l’histoire elle-même, mais dans ce qu’elle révèle de la condition humaine.
L’histoire de vie sera présentée comme l’objet privilégié de la sociologie clinique, en montrant comme chaque histoire est, à la fois, l’expression d’un destin singulier et l’incarnation de la société dans laquelle elle s’inscrit.
Le récit de vie sera présenté comme outil d’intervention sociale, permettant d’agir au niveau d’un individu, d’un groupe, d’une institution ou d’une communauté.
Objectif
Etre capable :
- D’initier la production de récits de vie à partir d’exercices en sous-groupes et de pratiques de stages.
- D’identifier les différents déterminismes et de saisir le travail du sujet pour produire sa propre histoire.
- De préciser une méthodologie à partir d’une pratique adaptée à différents publics (enfants, adultes, personnes âgées) et différents contextes (psychiatrie, formation, aide à la jeunesse, …).
- D’adapter différentes techniques pour favoriser l’expression(dessins, arbres généalogiques, photos, CV, …).
- D’utiliser des outils de récolte et d’enregistrement des données (prise de notes, enregistreur, caméra, …).
- De s’interroger sur l’utilisation de la méthode des récits vie comme intervention sociale et de se questionner sur sa propre pratique d’intervenant à partir de notions vues au cours.
Programme
INTRODUCTION
L’histoire de la création des histoires (Pinkola Estès)
1ère PARTIE : L’HISTOIRE DE VIE : OBJET DE LA SOCIOLOGIE CLINIQUE
CHAPITRE 1. L’HISTOIRE DE VIE EN 5 QUESTIONS
1. L’histoire de vie qu’est-ce-ce que c’est ?
2. Quand est-elle apparue ?
3. Une histoire de sa vie, pourquoi ?
4. Avec quels outils ?
5 Comment pratiquer ?
CHAPITRE 2. L’HISTOIRE DE VIE AUTOUR DE 3 THÈMES
1. La notion de sujet : Le processus de construction de soi
2. La généalogie : Questions sur la transmission
3. Les rapports sociaux : Les enjeux de classe
Ces différents points relèvent d’une même interrogation sur l’action respective des déterminismes sociaux et psychiques sur les destinées individuelles
2ème PARTIE : L’HISTOIRE DE VIE : METHODE D’INTERVENTION EN TRAVAIL SOCIAL
CHAPITRE 1. « ENFANTS PLACES ET CONSTRUCTION D’HISTORICITE »
1. La construction préfabriquée
2. La déconstruction
3. La reconstruction
CHAPITRE 2. L’HISTOIRE DE VIE EN FORMATION
1. Aperçu théorique : Règles, impératifs, évaluation et limites
2. Les étapes : Mise en parole, le regard de l’autre, la parole de l’autre, sa propre parole
CHAPITRE 3. MEMOIRE ET HISTOIRE DE VIE CHEZ LES ADULTES AGES
1. Valoriser les compétences présentes
2. Du côté du narrateur…
3. Du côté du destinateur…
4. Les « ratés » du récit de vie
En guise de conclusion, un questionnement sur le rôle du travailleur social, initiateur et confident de l’expression.
Méthodologie
Des exposés théoriques seront complétés par le récit et l’analyse d’expériences de terrain.
Des exercices en sous-groupes à partir de fragments d’histoires de vie croisées permettront de préciser la méthodologie à partir d’un travail demandant implication et analyse.
L’évaluation portera sur :
- La capacité à montrer en quoi chaque histoire est à la fois l’expression d’un destion singulier et l’incarnation d’une société.
- L’utilisation de techniques et d’outils servant à la production et à l’analyse du récit.
- Sur le questionnement quant au rôle du travailleur social et de sa propre capacité d’intervention.
Migration
et interculturalité
30 Heures/Année
par
- Guy KRETTELS -
Assistant social
Licencié en Communication
Objectif
Les travailleurs sociaux sont quotidiennement en contact avec des clients/usagers issus de contextes culturels - et donc de cadres de référence - différents du leur. Leur travail s'inscrit dans des dynamiques relationnelles qui mettent en jeu - simultanément - individus, rôles et identités socioculturelles.
Etant donné les spécificités de l'intervention professionnelle du travailleur social (respect de la personne, écoute, climat d'acceptation...), il est indispensable que celui-ci veuille et sache prendre en considération dans l'interaction l'identité culturelle ainsi que le projet migratoire de ses clients. Ceux-ci, - migrants ou issus de l'immigration, réfugiés, ...- sont souvent fragilisés par le déracinement et/ou le processus d'acculturation dans lequel ils sont engagés.
Nous considérerons l'approche interculturelle comme un projet de décloisonnement négocié afin de prévenir les tensions inhérentes à la réalité multiculturelle.
Le cours aura pour objectif de préparer les futurs assistants sociaux à ces interactions et à les aider à éviter les pièges de l'ethnicisation, du folklorisme, de l'indifférence ou de l'assimilation.
Programme
INTRODUCTION
CHAPITRE I. DE LA CULTURE A L’INTERCULTURALITE
1. La culture :
a) Le concept de “culture” :
- l’exemple des Esquimaux;
- l’évolution historique du concept;
- arrêt sur l’approche anthropologique.
b) Trois champs culturels importants :
- le langage;
- la conception du temps;
- la conception de l’espace.
c) Approche opérationnelle de la culture comme réalité mobile et persistante (l’analogie de l’arbre);
d) Acculturation/déculturation.
2. La réalité multiculturelle :
a) Les différentes strates;
b) Qui est immigré/Qui est réfugié;
c) Histoire de l’immigration;
d) Le droit d’asile;
(quelques dossiers d’actualité) :
- Régularisation;
- Naturalisation;
- Droits politiques.
3. Les politiques d’immigration :
a) Gestion des flux;
b) Gestion des stocks;
c) Modèles politiques (français, allemand, anglais, américain,…);
d) Le modèle belge;
e) Extrème droite et racisme.
4. Le concept d’intégration :
a) La définition officielle et ses limites;
b) L’intégration vue par les immigrés.
5. L’interculturalité :
a) Comme chien et chat;
b) L’approche interculturelle.
CHAPITRE II. IDENTITES ET APPARTENANCES
1. L’identité :
a) Le concept d‘identité;
b) Le jeu des six questions;
c) Société traditionnelle/société moderne;
d) Un exemple : la société tzigane;
e) Les stratégies identitaires.
2. Le système d’appartenances :
(approche critique de certaines classifications “encyclopédiques”) :
a) Nationalités;
b) Races;
c) Langues;
d) Religions : avec un éclairage approfondi sur l’Islam;
e) Ethnies;
f) Civilisations.
3. Quelques passages essentiels (rites et sens) :
a) La naissance;
b) La famille;
c) La mort.
4. L’exemple de la violence : causes “ethniques” ou causes sociales ?
CHAPITRE III. TRAVAIL SOCIAL ET INTERCULTURALITE
1. Le travail social comme médiation
2. Spécificités des populations allochtones :
a) Une population fragilisée;
b) Une population forte;
c) Une population sous constante évaluation;
d) Retour sur les stratégies identitaires et attitudes réciproques;
e) L’exemple du Hip-Hop.
3. L’approche interculturelle :
a) Se décentrer : relativiser nos évidences;
b) (Qui suis-je) culturelles;
c) professionnelles;
d) Pénétrer le cadre de référence de l’autre;
e) (Qui est-il) l’exemple du projet migratoire;
f) Négociation/médiation (et illustrations).
4. Quelques enjeux et zones sensibles
5. Application de la méthode des incidents critiques (la grille de M. Cohen-emerique)
CONCLUSIONS ET EVALUATION
Ce plan pourra être modifié en fonction de l’actualité, de vos questions et contributions, des disponibilités de nos invités et de mon inspiration du jour… Bref en fonction de la vie qui ne s’accommode que mal des grilles définitives !
Problèmes
psycho-sociaux
contemporains
30 Heures/Année
par
- Didier SOMZE -
Assistant Social
Licencié en Sciences du Travail
Agrégé en Sciences Sociales
Objectif
A travers ce cours, les étudiants entreront en contact avec différentes problématiques psycho-sociales qui font parfois l'objet de débats importants dans notre société. Chaque séance a pour objectif la (re)découverte d'un axe de la réalité sociale, susceptible d'être rencontré par les étudiants dans leur stage ou leur future vie professionnelle.
Par ailleurs, à l'instar de ce que le Conseil de l'Education et de la Formation recommande, place sera faite non seulement aux matières psycho-sociales ici présentées, mais également à la dimension "qualité de la vie - "communication" au sein de la communauté scolaire ainsi qu'à la dimension de citoyenneté dans notre société qui se cherche.
Programme
INTRODUCTION
La démarche de ce cours sera située à la fois par rapport aux différentes sciences humaines (la psychologie, la sociologie, l'économie...) et par rapport aux choix de valeurs des acteurs et organisations qui composent une société.
Parmi les différents problèmes psycho-sociaux contemporains à aborder retenons les possibilités suivantes:
CHAPITRE I. AMOUR : UN TERME UNIQUE POUR UNE REALITE MULTIPLE. SOURCE DE MALENTENDUS ?
1. Au sein du couple :
Trois réalités (eros - filos et agape) sous un même mot ?
2. Entre enfants et parents :
Politesse, respect et sentiment, trois niveaux à ne pas confondre.
Référence sera fait au Petit traité des grandes vertus d'André COMTE-SPONVILLE, PUF, Paris, 1995.
CHAPITRE II. MONDIALISATION DU BIEN COMMMUN OU DE LA COMPETITIVITE?
Faire un pas supplémentaire dans l'analyse des évolutions de notre monde peut être utile au seuil d'une vie professionnelle. Ce sera l’occasion de rencontrer les courants de la décroissance, de l’altermondialisation etc…
Avec l'aide de Guy BAJOIT, Riccardo PETRELLA Le bien commun, Éditions Labor, Bruxelles, 1996.
Limites à la compétitivité, Groupe de Lisbonne, Édition Labor, Bruxelles, 1995 et Albert JACQUARD, J'accuse l'économie triomphante, Calmann-Lévy, Paris, 1995.
CHAPITRE III. LA OU LES VIOLENCE(S) ?
Derrière celle qui s'étale en première page de certains journaux n'y a-t-il pas une autre violence, structurelle et collective, qui ne dit pas son nom et cause bien autant de dégâts
Avec l'aide d'une grille reprenant les différents types de violence (M-L. LOPEZ)
CHAPITRE IV. LA OU LES SECURITE(S) ?
En interaction systémique avec les réalités de la violence, nous retrouvons différentes approches de (l'in)sécurité: seuil subjectif; sécurités physique, sociale et économique; contrats de sécurité et de société... en bref “ma sécurité est sociale “versus ”approche sécuritaire”.
Avec l'aide de Marc MAESSCHALCK, Sécurité et société démocratique, édité par les Equipes Populaires, Gembloux, 1995 et de la Commission Justice et Paix, Au risque de l'insécurité - dépasser la tentation sécuritaire, Éditions LUMEN VITAE, Bruxelles, 1995.
CHAPITRE V. DEMOCRATIE NEUTRE OU MILITANTE?
Face aux forces qui visent à démonter les moteurs de notre démocratie, quelle attitude adopter: attentisme ou offensive ? Ce sera l’occasion de faire le point sur l’action de l’extrême droite en Belgique.
CHAPITRE VI. LES PILIERS DANS NOTRE SOCIETE BELGE
Ce phénomène bien de chez nous produit avantages et inconvénients. C'est souvent la rencontre de l'autre pilier qui produit la conscience du phénomène.
A travers diverses lectures et approches "d'ailleurs"; éventuellement à travers un ou des invités extérieurs, l'enjeu est de se positionner individuellement et organisationnellement.
CHAPITRE VII. LA COKE, LE H... COTE COUR, COTE JARDIN
Quelle analyse et quelle attitude adopter face aux produits "illicites: côté pile dans le pays de l'offre (division du travail de production, dette extérieure, conditions de vie de la population...) et côté face dans les pays de la demande (répression, dépénalisation et/ou libéralisation du commerce...) ?
CHAPITRE VIII. SOCIETE LAÏQUE, SOCIETE SACREE
La présence parfois très visible, médiatiquement parlant, des religions (en tout cas chrétienne, islamique et juive) tend-elle à construire de nouveaux rapports, selon les régions concernées, entre la loi de "Dieu" et la loi des hommes ? Nous tenterons de rendre claire cette clé d’explication du choc ou de l’alliance des civilisations.
CHAPITRE IV : LE PROCHE ORIENT
Méthodologie
La méthode de travail comprendra:
- une approche qualifiée d'informative, dont l'avantage principal est de balayer des champs larges et dont l'inconvénient corrélatif est de ne pouvoir échapper à une certaine superficialité. Cette découverte aussi large que possible concernera un "maximum" de dossiers;
Et si l’offre pédagogique rencontre la demande :
- une approche contradictoire (dans le sens où il y a débat et "mise à plat" d'éventuelles divergences), "récurrente" (par un retour à la même matière lors de séances successives et psycho-sociologiquement fondée (en-deça et au-delà des choix de valeurs des acteurs concernés). Cette dimension, réellement formative, suppose que le ou les thèmes traités le soient à raison de plusieurs séances pour chacun. Le fait d'avoir, jusqu'à un certain point, "décortiqué" au moins un dossier, permet en tout cas de ne pas confondre survol exploratoire et analyse réelle, et peut-être de reproduire ultérieurement pour d'autres thèmes, en tout ou en partie, une approche de même niveau.
Tant la première que la seconde approche se baseront sur des exposés de l'enseignant, du matériel écrit et audiovisuel, sur un travail en sous-groupes (et éventuellement sur des interventions d'invités extérieurs). Des visites en dehors de l'École peuvent être envisagées.
des ressources humaines
15 Heures/Année
par
- René BRONLET -
Licencié en Psychologie sociale
Objectif
Donner aux étudiants les éléments leur permettant de comprendre les politiques et les pratiques de gestion des ressources humaines et d’en comprendre la diversité. Présenter les outils de gestion (techniques) qui s’y rapportent. Mettre en évidence les liens existant entre politiques et techniques.
Le cours est largement illustré de cas concrets et d’expériences de terrain.
Programme
CHAPITRE 1. COMPOSANTES DE LA POLITIQUE SOCIALE
1. Gestion des Ressources Humaines
2. Dynamique sociale
3. Mise en œuvre et effets de la politique sociale
CHAPITRE 2. DIVERSITE ET RENOUVELLEMENT DES PRATIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1. Evolutions technico-économiques
2. Evolutions socio-politiques
3. Impacts sur les pratiques de gestion des ressources humaines
4. Diversité des pratiques de gestion des ressources humaines selon les contextes
CHAPITRE 3. ROLE DES DIFFERENTS ACTEURS DE LA FONCTION SOCIALE
CHAPITRE 4. PROCESSUS OU TECHNIQUES DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
1. Recrutement
2. Gestion des compétences et de l’évolution professionnelle
3. Formation
4. Appréciation
5. Rémunération
6. Relations paritaires et négociation
CHAPITRE 5. AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL
Histoire de vie
Et travail social
15 Heures/Année
par
- Elisabeth NEUFORGE -
Assistante Sociale
Licenciée en Sociologie
Agrégée
La pratique de la narration, les histoires, introduiront le cours en montrant que l’intérêt ne réside pas dans l’histoire elle-même, mais dans ce qu’elle révèle de la condition humaine.
L’histoire de vie sera présentée comme l’objet privilégié de la sociologie clinique, en montrant comme chaque histoire est, à la fois, l’expression d’un destin singulier et l’incarnation de la société dans laquelle elle s’inscrit.
Le récit de vie sera présenté comme outil d’intervention sociale, permettant d’agir au niveau d’un individu, d’un groupe, d’une institution ou d’une communauté.
Objectif
Etre capable :
- D’initier la production de récits de vie à partir d’exercices en sous-groupes et de pratiques de stages.
- D’identifier les différents déterminismes et de saisir le travail du sujet pour produire sa propre histoire.
- De préciser une méthodologie à partir d’une pratique adaptée à différents publics (enfants, adultes, personnes âgées) et différents contextes (psychiatrie, formation, aide à la jeunesse, …).
- D’adapter différentes techniques pour favoriser l’expression(dessins, arbres généalogiques, photos, CV, …).
- D’utiliser des outils de récolte et d’enregistrement des données (prise de notes, enregistreur, caméra, …).
- De s’interroger sur l’utilisation de la méthode des récits vie comme intervention sociale et de se questionner sur sa propre pratique d’intervenant à partir de notions vues au cours.
Programme
INTRODUCTION
L’histoire de la création des histoires (Pinkola Estès)
1ère PARTIE : L’HISTOIRE DE VIE : OBJET DE LA SOCIOLOGIE CLINIQUE
CHAPITRE 1. L’HISTOIRE DE VIE EN 5 QUESTIONS
1. L’histoire de vie qu’est-ce-ce que c’est ?
2. Quand est-elle apparue ?
3. Une histoire de sa vie, pourquoi ?
4. Avec quels outils ?
5 Comment pratiquer ?
CHAPITRE 2. L’HISTOIRE DE VIE AUTOUR DE 3 THÈMES
1. La notion de sujet : Le processus de construction de soi
2. La généalogie : Questions sur la transmission
3. Les rapports sociaux : Les enjeux de classe
Ces différents points relèvent d’une même interrogation sur l’action respective des déterminismes sociaux et psychiques sur les destinées individuelles
2ème PARTIE : L’HISTOIRE DE VIE : METHODE D’INTERVENTION EN TRAVAIL SOCIAL
CHAPITRE 1. « ENFANTS PLACES ET CONSTRUCTION D’HISTORICITE »
1. La construction préfabriquée
2. La déconstruction
3. La reconstruction
CHAPITRE 2. L’HISTOIRE DE VIE EN FORMATION
1. Aperçu théorique : Règles, impératifs, évaluation et limites
2. Les étapes : Mise en parole, le regard de l’autre, la parole de l’autre, sa propre parole
CHAPITRE 3. MEMOIRE ET HISTOIRE DE VIE CHEZ LES ADULTES AGES
1. Valoriser les compétences présentes
2. Du côté du narrateur…
3. Du côté du destinateur…
4. Les « ratés » du récit de vie
En guise de conclusion, un questionnement sur le rôle du travailleur social, initiateur et confident de l’expression.
Méthodologie
Des exposés théoriques seront complétés par le récit et l’analyse d’expériences de terrain.
Des exercices en sous-groupes à partir de fragments d’histoires de vie croisées permettront de préciser la méthodologie à partir d’un travail demandant implication et analyse.
L’évaluation portera sur :
- La capacité à montrer en quoi chaque histoire est à la fois l’expression d’un destion singulier et l’incarnation d’une société.
- L’utilisation de techniques et d’outils servant à la production et à l’analyse du récit.
- Sur le questionnement quant au rôle du travailleur social et de sa propre capacité d’intervention.
Migration
et interculturalité
30 Heures/Année
par
- Guy KRETTELS -
Assistant social
Licencié en Communication
Objectif
Les travailleurs sociaux sont quotidiennement en contact avec des clients/usagers issus de contextes culturels - et donc de cadres de référence - différents du leur. Leur travail s'inscrit dans des dynamiques relationnelles qui mettent en jeu - simultanément - individus, rôles et identités socioculturelles.
Etant donné les spécificités de l'intervention professionnelle du travailleur social (respect de la personne, écoute, climat d'acceptation...), il est indispensable que celui-ci veuille et sache prendre en considération dans l'interaction l'identité culturelle ainsi que le projet migratoire de ses clients. Ceux-ci, - migrants ou issus de l'immigration, réfugiés, ...- sont souvent fragilisés par le déracinement et/ou le processus d'acculturation dans lequel ils sont engagés.
Nous considérerons l'approche interculturelle comme un projet de décloisonnement négocié afin de prévenir les tensions inhérentes à la réalité multiculturelle.
Le cours aura pour objectif de préparer les futurs assistants sociaux à ces interactions et à les aider à éviter les pièges de l'ethnicisation, du folklorisme, de l'indifférence ou de l'assimilation.
Programme
INTRODUCTION
CHAPITRE I. DE LA CULTURE A L’INTERCULTURALITE
1. La culture :
a) Le concept de “culture” :
- l’exemple des Esquimaux;
- l’évolution historique du concept;
- arrêt sur l’approche anthropologique.
b) Trois champs culturels importants :
- le langage;
- la conception du temps;
- la conception de l’espace.
c) Approche opérationnelle de la culture comme réalité mobile et persistante (l’analogie de l’arbre);
d) Acculturation/déculturation.
2. La réalité multiculturelle :
a) Les différentes strates;
b) Qui est immigré/Qui est réfugié;
c) Histoire de l’immigration;
d) Le droit d’asile;
(quelques dossiers d’actualité) :
- Régularisation;
- Naturalisation;
- Droits politiques.
3. Les politiques d’immigration :
a) Gestion des flux;
b) Gestion des stocks;
c) Modèles politiques (français, allemand, anglais, américain,…);
d) Le modèle belge;
e) Extrème droite et racisme.
4. Le concept d’intégration :
a) La définition officielle et ses limites;
b) L’intégration vue par les immigrés.
5. L’interculturalité :
a) Comme chien et chat;
b) L’approche interculturelle.
CHAPITRE II. IDENTITES ET APPARTENANCES
1. L’identité :
a) Le concept d‘identité;
b) Le jeu des six questions;
c) Société traditionnelle/société moderne;
d) Un exemple : la société tzigane;
e) Les stratégies identitaires.
2. Le système d’appartenances :
(approche critique de certaines classifications “encyclopédiques”) :
a) Nationalités;
b) Races;
c) Langues;
d) Religions : avec un éclairage approfondi sur l’Islam;
e) Ethnies;
f) Civilisations.
3. Quelques passages essentiels (rites et sens) :
a) La naissance;
b) La famille;
c) La mort.
4. L’exemple de la violence : causes “ethniques” ou causes sociales ?
CHAPITRE III. TRAVAIL SOCIAL ET INTERCULTURALITE
1. Le travail social comme médiation
2. Spécificités des populations allochtones :
a) Une population fragilisée;
b) Une population forte;
c) Une population sous constante évaluation;
d) Retour sur les stratégies identitaires et attitudes réciproques;
e) L’exemple du Hip-Hop.
3. L’approche interculturelle :
a) Se décentrer : relativiser nos évidences;
b) (Qui suis-je) culturelles;
c) professionnelles;
d) Pénétrer le cadre de référence de l’autre;
e) (Qui est-il) l’exemple du projet migratoire;
f) Négociation/médiation (et illustrations).
4. Quelques enjeux et zones sensibles
5. Application de la méthode des incidents critiques (la grille de M. Cohen-emerique)
CONCLUSIONS ET EVALUATION
Ce plan pourra être modifié en fonction de l’actualité, de vos questions et contributions, des disponibilités de nos invités et de mon inspiration du jour… Bref en fonction de la vie qui ne s’accommode que mal des grilles définitives !
Problèmes
psycho-sociaux
contemporains
30 Heures/Année
par
- Didier SOMZE -
Assistant Social
Licencié en Sciences du Travail
Agrégé en Sciences Sociales
Objectif
A travers ce cours, les étudiants entreront en contact avec différentes problématiques psycho-sociales qui font parfois l'objet de débats importants dans notre société. Chaque séance a pour objectif la (re)découverte d'un axe de la réalité sociale, susceptible d'être rencontré par les étudiants dans leur stage ou leur future vie professionnelle.
Par ailleurs, à l'instar de ce que le Conseil de l'Education et de la Formation recommande, place sera faite non seulement aux matières psycho-sociales ici présentées, mais également à la dimension "qualité de la vie - "communication" au sein de la communauté scolaire ainsi qu'à la dimension de citoyenneté dans notre société qui se cherche.
Programme
INTRODUCTION
La démarche de ce cours sera située à la fois par rapport aux différentes sciences humaines (la psychologie, la sociologie, l'économie...) et par rapport aux choix de valeurs des acteurs et organisations qui composent une société.
Parmi les différents problèmes psycho-sociaux contemporains à aborder retenons les possibilités suivantes:
CHAPITRE I. AMOUR : UN TERME UNIQUE POUR UNE REALITE MULTIPLE. SOURCE DE MALENTENDUS ?
1. Au sein du couple :
Trois réalités (eros - filos et agape) sous un même mot ?
2. Entre enfants et parents :
Politesse, respect et sentiment, trois niveaux à ne pas confondre.
Référence sera fait au Petit traité des grandes vertus d'André COMTE-SPONVILLE, PUF, Paris, 1995.
CHAPITRE II. MONDIALISATION DU BIEN COMMMUN OU DE LA COMPETITIVITE?
Faire un pas supplémentaire dans l'analyse des évolutions de notre monde peut être utile au seuil d'une vie professionnelle. Ce sera l’occasion de rencontrer les courants de la décroissance, de l’altermondialisation etc…
Avec l'aide de Guy BAJOIT, Riccardo PETRELLA Le bien commun, Éditions Labor, Bruxelles, 1996.
Limites à la compétitivité, Groupe de Lisbonne, Édition Labor, Bruxelles, 1995 et Albert JACQUARD, J'accuse l'économie triomphante, Calmann-Lévy, Paris, 1995.
CHAPITRE III. LA OU LES VIOLENCE(S) ?
Derrière celle qui s'étale en première page de certains journaux n'y a-t-il pas une autre violence, structurelle et collective, qui ne dit pas son nom et cause bien autant de dégâts
Avec l'aide d'une grille reprenant les différents types de violence (M-L. LOPEZ)
CHAPITRE IV. LA OU LES SECURITE(S) ?
En interaction systémique avec les réalités de la violence, nous retrouvons différentes approches de (l'in)sécurité: seuil subjectif; sécurités physique, sociale et économique; contrats de sécurité et de société... en bref “ma sécurité est sociale “versus ”approche sécuritaire”.
Avec l'aide de Marc MAESSCHALCK, Sécurité et société démocratique, édité par les Equipes Populaires, Gembloux, 1995 et de la Commission Justice et Paix, Au risque de l'insécurité - dépasser la tentation sécuritaire, Éditions LUMEN VITAE, Bruxelles, 1995.
CHAPITRE V. DEMOCRATIE NEUTRE OU MILITANTE?
Face aux forces qui visent à démonter les moteurs de notre démocratie, quelle attitude adopter: attentisme ou offensive ? Ce sera l’occasion de faire le point sur l’action de l’extrême droite en Belgique.
CHAPITRE VI. LES PILIERS DANS NOTRE SOCIETE BELGE
Ce phénomène bien de chez nous produit avantages et inconvénients. C'est souvent la rencontre de l'autre pilier qui produit la conscience du phénomène.
A travers diverses lectures et approches "d'ailleurs"; éventuellement à travers un ou des invités extérieurs, l'enjeu est de se positionner individuellement et organisationnellement.
CHAPITRE VII. LA COKE, LE H... COTE COUR, COTE JARDIN
Quelle analyse et quelle attitude adopter face aux produits "illicites: côté pile dans le pays de l'offre (division du travail de production, dette extérieure, conditions de vie de la population...) et côté face dans les pays de la demande (répression, dépénalisation et/ou libéralisation du commerce...) ?
CHAPITRE VIII. SOCIETE LAÏQUE, SOCIETE SACREE
La présence parfois très visible, médiatiquement parlant, des religions (en tout cas chrétienne, islamique et juive) tend-elle à construire de nouveaux rapports, selon les régions concernées, entre la loi de "Dieu" et la loi des hommes ? Nous tenterons de rendre claire cette clé d’explication du choc ou de l’alliance des civilisations.
CHAPITRE IV : LE PROCHE ORIENT
Méthodologie
La méthode de travail comprendra:
- une approche qualifiée d'informative, dont l'avantage principal est de balayer des champs larges et dont l'inconvénient corrélatif est de ne pouvoir échapper à une certaine superficialité. Cette découverte aussi large que possible concernera un "maximum" de dossiers;
Et si l’offre pédagogique rencontre la demande :
- une approche contradictoire (dans le sens où il y a débat et "mise à plat" d'éventuelles divergences), "récurrente" (par un retour à la même matière lors de séances successives et psycho-sociologiquement fondée (en-deça et au-delà des choix de valeurs des acteurs concernés). Cette dimension, réellement formative, suppose que le ou les thèmes traités le soient à raison de plusieurs séances pour chacun. Le fait d'avoir, jusqu'à un certain point, "décortiqué" au moins un dossier, permet en tout cas de ne pas confondre survol exploratoire et analyse réelle, et peut-être de reproduire ultérieurement pour d'autres thèmes, en tout ou en partie, une approche de même niveau.
Tant la première que la seconde approche se baseront sur des exposés de l'enseignant, du matériel écrit et audiovisuel, sur un travail en sous-groupes (et éventuellement sur des interventions d'invités extérieurs). Des visites en dehors de l'École peuvent être envisagées.
suite
Recherche
sociale
30 Heures/Année
par
- Agnès GANTY -
Licenciée en Sciences Politiques et Sociales
Chercheur
Objectif
Le cours de recherche sociale vise, tout d'abord, à faire acquérir par l'étudiant des mécanismes et réflexes de base directement utiles pour la pratique du travail social. Le cours cherche ensuite à accroître ses capacités de compréhension de la réalité sociale — tant la réalité de "cas" individuel que celle des positions et des enjeux sociaux plus larges — notamment par l'acquisition d'une grille de lecture et d'analyse structurale. Il cherche, en outre, à initier ce dernier aux pratiques et techniques d'évaluation du travail social en en montrant les niveaux, les moments et les composants mais aussi en en dévoilant les enjeux pour différents acteurs, et centralement pour les entrepreneurs du social.
Tout au long de ce cours, on cherche à éviter le simple "apprentissage par coeur" de notions, méthodes et techniques qui demeureraient abstraites en permettant à l'étudiant d'expérimenter par lui-même ces nouveaux outils au travers de travaux pratiques en lien avec la réalité de stage.
Programme
INTRODUCTION
CHAPITRE I. NOTIONS ET DEMARCHES DE BASE EN RECHERCHE SOCIALE
1. Recherche des "ingrédients" et des caractéristiques de la recherche sociale à partir d'exemples concrets
2. Etapes d'élaboration générale
3. Opérationalisation des hypothèses:
a) la notion de "variables":
- définition et types de variables;
- opération de conceptualisation des variables.
b) la notion de "relation fonctionnelle":
- types de relations entre variables;
- remarques sur la production des hypothèses.
4. Typologies et niveaux des recherches et méthodes:
a) niveaux de questionnement et stades d'élaboration de la recherche;
b) méthodes quantitative et méthode clinique;
c) implication du chercheur par rapport à l'action et implication des acteurs dans le processus de recherche;
d) savoir "académique" et savoir "action".
5. Les techniques en recherche sociale:
a) des méthodes aux techniques;
b) adéquation des outils-techniques par rapport au propos de l'étude;
c) le questionnaire fermé et l'entretien ouvert - définition, caractéristiques et modes d'élaboration.
CHAPITRE II. UNE FORME D'ANALYSE QUALITATIVE: L'ANALYSE STRUCTURALE DE CONTENU
1. Introduction:
a) la distinction entre analyse de contenu et analyse structurale;
b) une théorie sociologique sous-jacente à l'analyse structurale.
2. Types de structures et outils d'analyse:
a) la notion de "code disjonctif";
b) les structures parallèles;
c) les structures en éventail;
d) la structure croisée;
e) la structure actionnelle-actantielle;
f) la structure symbolique;
g) passage de la description à l'analyse: le protocole analytique et le commentaire analytique.
3. Exploration isotopique de matériaux volumineux
CHAPITRE III. QUELQUES ELEMENTS CONCERNANT LES PRATIQUES ET NIVEAUX D'EVALUATION DE L'ACTION SOCIALE
1. Niveaux, moments et composants de l'évaluation:
a) les moments dans le temps;
b) les finalités;
c) les perspectives de base;
d) les niveaux d'observation;
e) les objets et extensions des observations;
f) les priorités du point de vue des entrepreneurs de l'action.
2. Enjeux et rapports
Sociologie
de l'Education
15 Heures/Année
par
- Mai POIRRIER -
Licenciée en Droit
Agrégée en Sciences Sociales
Collaborateur scientifique et pédagogique de l'Université de Liège
Objectif
En n'abordant que les phénomènes du champ éducationnel, le cours a pour but d'étudier, en profondeur, les problèmes d'inégalités devant l'école, les fonctions de l'école, les méthodes didactiques, la relation pédagogique ainsi que la médiation scolaire.
L'aspect opérationnel sera visé en premier lieu tout en apportant aux futurs assistants sociaux des connaissances théoriques solides.
Programme
CHAPITRE I. L'INNÉ ET L'ACQUIS: DE LA BIOLOGIE À LA SOCIOLOGIE
1. Le Q.I. dans tous ses états
2. La capacité intellectuelle et l'inégalité scolaire
3. D'autres facteurs et déterminants de l'inégalité scolaire
CHAPITRE II. L'INÉGALITÉ SCOLAIRE: DE L'ACCÈS À LA POURSUITE EN PASSANT PAR L'ORIENTATION ET DU SUCCÈS À L'ÉCOLE
1. Illustrations du problème
2. Facteurs et mécanismes d'inégalité scolaire
3. Remèdes et solutions envisageables en politique d'égalité des chances scolaires
4. Rôles possibles de l'assistant social devant l'inégalité scolaire
CHAPITRE III. LES FONCTIONS DE L'ÉCOLE
1. De la transmission des savoirs à l'organisation des acquisitions
2. Les fonctions "traditionnelles" et les changements
3. L'individu dans le système scolaire
4. Une "bonne" école?
CHAPITRE IV. LES MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
1. Les réformes de l'école en Belgique ces dix dernières années
2. De la transmission du savoir à la méta-cognition
3. La pédagogie différentiée? La pédagogie par objectifs? La méthode coopérative?
4. Et l'évaluation à l'école?
CHAPITRE V. LA MÉDIATION SCOLAIRE
1. La place de la médiation à l'école
2. La médiation scolaire (technique, avantage, impact, difficultés,...)
3. L'assistant social comme médiateur scolaire
CHAPITRE VI. QU'EST-CE QUE LA SOCIOLOGIE DE L'EDUCATION?
Méthodologie
Arrivés au niveau de la troisième année et se trouvant très proches de la pratique en qualité d'assistants sociaux, les étudiants auxquels ce cours est destiné sont censés être capables de prendre en charge activement leur apprentissage. Le cours se donne donc de deux manières:
- d'abord, des apports théoriques;
- ensuite, des exercices à résoudre conjointement par les étudiants et l'enseignant.
Un portefeuille de lecture est mis à la disposition des étudiants et l'examen (à livres ouverts) ne vise pas un contrôle du savoir de restitution: il fait partie intégrante de la formation et doit aider les étudiants dans l'acquisition d'un esprit critique et d'un savoir-faire pratique grâce, entre autres, aux bagages scientifiques qu'apporte le cours.
Techniques
d'animation
30 Heures/Année
par
- Pol JEHIN -
Assistant Social
Licencié agrégé en Sociologie
Objectif
Le cours propose aux étudiants des outils techniques leur permettant de mener à bien la réalisation de projets d'animation, et tout d'abord les techniques d'information et d'animation utiles dans le travail social: la presse, l'écriture, le théâtre-action, etc. L'objectif est de permettre à chacun de maîtriser ces techniques ou de connaître des personnes ressources capables de seconder le travailleur social dans l'action. Ces techniques sont lues à travers différents axes d'analyse: diffusion culturelle, informations-services, création culturelle, intervention sociale, développement communautaire.
Dans un second temps, le cours sensibilisera les étudiants aux réponses que les travailleurs sociaux tentent d'apporter aux problèmes du chômage. L'analyse porte à la fois sur des initiatives telles que les EAP, les expériences de réinsertion socio-professionnelle, mais aussi sur les alternatives économiques créées souvent par des travailleurs eux-mêmes. C'est ce que nous appellerons le mouvement de la nouvelle coopération. Cette analyse nous permettra aussi d'aborder quelques réflexions sur la "valeur" travail.
Programme
PREMIERE PARTIE:
TECHNIQUES D'ANIMATION
Comment toucher les personnes avec le maximum d'efficacité, tel sera le but de cette première partie du cours. Mais avant d'utiliser une technique déterminée, il est nécessaire de cerner l'objectif de l'action (que veut-on faire?), le public cible (qui veut-on toucher? quelles sont les caractéristiques des personnes?), les techniques disponibles que l'on pourra utiliser de manière planifiée.
INTRODUCTION GENERALE
L'utilisation des techniques d'animation par l'animateur. Analyse des fonctions de l'animation: approche générale.
CHAPITRE I. L'ECRIRE EFFICACE
Nous sommes amenés dans le travail social à informer les personnes services par écrit (lettres, articles, dépliants, etc.). Face à la multiplicité des messages, comment faire "passer" une information qui soit lue et comprise (lisibilité) par les publics?
Les techniques journalistiques sont utiles pour le travailleur social, nous en dégagerons quelques caractéristiques:
1. Comment toucher un public par l'écrit
2. La lisibilité
3. La technique journalistique
CHAPITRE II. LES MOYENS D'INFORMATION: ASPECTS TECHNIQUES
Dans ce chapitre, nous répondrons aux questions suivantes: Comment faire un tract, une affiche, un périodique? Quelles techniques d'impression est-il judicieux d'employer? Quelle est la réglementation en vigueur pour la diffusion de ces documents?
1. Quelques moyens: le tract, l'affiche, le périodique
2. Les techniques d'impression
3. Les aspects administratifs
CHAPITRE III. LA PRESSE: CONTACTS AVEC LA PRESSE
1. La presse belge:
Après avoir décrit rapidement les caractéristiques de la presse belge, nous envisagerons la façon de prendre contact avec les journalistes (communiqué de presse, dossier de presse) et d'organiser une conférence de presse
2. Le communiqué et la conférence de presse
3. La presse alternative et d'association:
A côté de la presse professionnelle, il existe une presse locale, de mouvements militants, d'associations aux buts divers, d'entreprises, presse qui est très lue
4. Rencontre de professionnels et analyse de cas
CHAPITRE IV. RADIO LIBRE ET TELEVISION COMMUNAUTAIRE
Les radios libres et les télévisions communautaires ont été créées à l'origine par des associations dans un but d'animation culturelle ou d'intervention sociale. Les radios et télévisions participatives offrent aux populations un moyen d'expression. Cet outil est utilisé dans le travail social dans une perspective de travail communautaire.
1. Radios libres:
a) historique;
b) analyse d'expériences "anciennes" et actuelles;
c) aspects techniques et administratifs.
2. Télévisions communautaires:
a) historique;
b) analyse d'expériences;
c) aspects techniques et administratifs.
CHAPITRE V. LE THEATRE-ACTION
S'adressant prioritairement à un public défini comme culturellement dominé, le théâtre-action s'efforce de permettre à ce public de prendre la parole, de s'approprier des moyens d'expression et de création; de développer une prise de conscience et une identité culturelle.
1. Aperçu général du théâtre-action
2. Analyse d'une expérience de théâtre-action
3. Théâtre et travail social
CHAPITRE VI. LES JEUX DE CONSCIENTISATION
Tout jeu, tout jouet, est éducatif. Cette fonction a été utilisée par des animateurs et des pédagogues pour conscientiser les enfants et les adultes à diverses problématiques (tiers-monde, emploi, recherche scientifique, nouvelles technologies).
1. Analyse de la fonction du jeu
2. Jeux éducatifs, jeux de conscientisation
3. Jeux de solidarité
CHAPITRE VII. APPROCHE BIOGRAPHIQUE ET TRAVAIL CULTUREL
CHAPITRE VIII. ROLE ET STYLES D'ANIMATION
DEUXIEME PARTIE:
LES COOPERATIVES
ET LES PROJETS SOCIO-ECONOMIQUES
CHAPITRE I. APPROCHE DESCRIPTIVE ET ANALYSE DES ACTIONS LIANT TRAVAIL SOCIAL ET PROBLEMATIQUE ECONOMIQUE
1. Entreprise d'apprentissage professionnel
2. Expérience de réinsertion socio-professionnelle
3. Expérience de revalidation des bénéficiaires
4. Alternatives économiques en lien avec le mouvement de la nouvelle coopération
CHAPITRE II. LES ALTERNATIVES ECONOMIQUES EN BELGIQUE
1. Description des entreprises alternatives
2. Analyses des caractéristiques de ces "contre-institutions"
3. Ces expériences à la lumière d'un vaste mouvement de "réappropriation du quotidien" - Le "travail alternatif" dans le champ des alternatives
4. Historique du mouvement coopératif et lien avec d'autres courants sociaux (écologie, décentralisation des pouvoirs)
CHAPITRE III. LES ALTERNATIVES ECONOMIQUES A L'ETRANGER
1. Expériences dans les pays sous-développés (projets animés dans le cadre de programmes de développement)
2. L'expérience de Montdragon (Pays Basque)
3. Alternatives économiques en France et aux Pays-Bas
CHAPITRE IV. AUTOGESTION: UTOPIE OU REALITE?
1. Définition du concept d'autogestion
2. Analyse de la façon dont elle est réalisée concrètement et ses répercutions au niveau de l'organisation du travail
CHAPITRE V. ROLE DU TRAVAILLEUR SOCIAL DANS CES ORGANISATIONS
sociale
30 Heures/Année
par
- Agnès GANTY -
Licenciée en Sciences Politiques et Sociales
Chercheur
Objectif
Le cours de recherche sociale vise, tout d'abord, à faire acquérir par l'étudiant des mécanismes et réflexes de base directement utiles pour la pratique du travail social. Le cours cherche ensuite à accroître ses capacités de compréhension de la réalité sociale — tant la réalité de "cas" individuel que celle des positions et des enjeux sociaux plus larges — notamment par l'acquisition d'une grille de lecture et d'analyse structurale. Il cherche, en outre, à initier ce dernier aux pratiques et techniques d'évaluation du travail social en en montrant les niveaux, les moments et les composants mais aussi en en dévoilant les enjeux pour différents acteurs, et centralement pour les entrepreneurs du social.
Tout au long de ce cours, on cherche à éviter le simple "apprentissage par coeur" de notions, méthodes et techniques qui demeureraient abstraites en permettant à l'étudiant d'expérimenter par lui-même ces nouveaux outils au travers de travaux pratiques en lien avec la réalité de stage.
Programme
INTRODUCTION
CHAPITRE I. NOTIONS ET DEMARCHES DE BASE EN RECHERCHE SOCIALE
1. Recherche des "ingrédients" et des caractéristiques de la recherche sociale à partir d'exemples concrets
2. Etapes d'élaboration générale
3. Opérationalisation des hypothèses:
a) la notion de "variables":
- définition et types de variables;
- opération de conceptualisation des variables.
b) la notion de "relation fonctionnelle":
- types de relations entre variables;
- remarques sur la production des hypothèses.
4. Typologies et niveaux des recherches et méthodes:
a) niveaux de questionnement et stades d'élaboration de la recherche;
b) méthodes quantitative et méthode clinique;
c) implication du chercheur par rapport à l'action et implication des acteurs dans le processus de recherche;
d) savoir "académique" et savoir "action".
5. Les techniques en recherche sociale:
a) des méthodes aux techniques;
b) adéquation des outils-techniques par rapport au propos de l'étude;
c) le questionnaire fermé et l'entretien ouvert - définition, caractéristiques et modes d'élaboration.
CHAPITRE II. UNE FORME D'ANALYSE QUALITATIVE: L'ANALYSE STRUCTURALE DE CONTENU
1. Introduction:
a) la distinction entre analyse de contenu et analyse structurale;
b) une théorie sociologique sous-jacente à l'analyse structurale.
2. Types de structures et outils d'analyse:
a) la notion de "code disjonctif";
b) les structures parallèles;
c) les structures en éventail;
d) la structure croisée;
e) la structure actionnelle-actantielle;
f) la structure symbolique;
g) passage de la description à l'analyse: le protocole analytique et le commentaire analytique.
3. Exploration isotopique de matériaux volumineux
CHAPITRE III. QUELQUES ELEMENTS CONCERNANT LES PRATIQUES ET NIVEAUX D'EVALUATION DE L'ACTION SOCIALE
1. Niveaux, moments et composants de l'évaluation:
a) les moments dans le temps;
b) les finalités;
c) les perspectives de base;
d) les niveaux d'observation;
e) les objets et extensions des observations;
f) les priorités du point de vue des entrepreneurs de l'action.
2. Enjeux et rapports
Sociologie
de l'Education
15 Heures/Année
par
- Mai POIRRIER -
Licenciée en Droit
Agrégée en Sciences Sociales
Collaborateur scientifique et pédagogique de l'Université de Liège
Objectif
En n'abordant que les phénomènes du champ éducationnel, le cours a pour but d'étudier, en profondeur, les problèmes d'inégalités devant l'école, les fonctions de l'école, les méthodes didactiques, la relation pédagogique ainsi que la médiation scolaire.
L'aspect opérationnel sera visé en premier lieu tout en apportant aux futurs assistants sociaux des connaissances théoriques solides.
Programme
CHAPITRE I. L'INNÉ ET L'ACQUIS: DE LA BIOLOGIE À LA SOCIOLOGIE
1. Le Q.I. dans tous ses états
2. La capacité intellectuelle et l'inégalité scolaire
3. D'autres facteurs et déterminants de l'inégalité scolaire
CHAPITRE II. L'INÉGALITÉ SCOLAIRE: DE L'ACCÈS À LA POURSUITE EN PASSANT PAR L'ORIENTATION ET DU SUCCÈS À L'ÉCOLE
1. Illustrations du problème
2. Facteurs et mécanismes d'inégalité scolaire
3. Remèdes et solutions envisageables en politique d'égalité des chances scolaires
4. Rôles possibles de l'assistant social devant l'inégalité scolaire
CHAPITRE III. LES FONCTIONS DE L'ÉCOLE
1. De la transmission des savoirs à l'organisation des acquisitions
2. Les fonctions "traditionnelles" et les changements
3. L'individu dans le système scolaire
4. Une "bonne" école?
CHAPITRE IV. LES MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
1. Les réformes de l'école en Belgique ces dix dernières années
2. De la transmission du savoir à la méta-cognition
3. La pédagogie différentiée? La pédagogie par objectifs? La méthode coopérative?
4. Et l'évaluation à l'école?
CHAPITRE V. LA MÉDIATION SCOLAIRE
1. La place de la médiation à l'école
2. La médiation scolaire (technique, avantage, impact, difficultés,...)
3. L'assistant social comme médiateur scolaire
CHAPITRE VI. QU'EST-CE QUE LA SOCIOLOGIE DE L'EDUCATION?
Méthodologie
Arrivés au niveau de la troisième année et se trouvant très proches de la pratique en qualité d'assistants sociaux, les étudiants auxquels ce cours est destiné sont censés être capables de prendre en charge activement leur apprentissage. Le cours se donne donc de deux manières:
- d'abord, des apports théoriques;
- ensuite, des exercices à résoudre conjointement par les étudiants et l'enseignant.
Un portefeuille de lecture est mis à la disposition des étudiants et l'examen (à livres ouverts) ne vise pas un contrôle du savoir de restitution: il fait partie intégrante de la formation et doit aider les étudiants dans l'acquisition d'un esprit critique et d'un savoir-faire pratique grâce, entre autres, aux bagages scientifiques qu'apporte le cours.
Techniques
d'animation
30 Heures/Année
par
- Pol JEHIN -
Assistant Social
Licencié agrégé en Sociologie
Objectif
Le cours propose aux étudiants des outils techniques leur permettant de mener à bien la réalisation de projets d'animation, et tout d'abord les techniques d'information et d'animation utiles dans le travail social: la presse, l'écriture, le théâtre-action, etc. L'objectif est de permettre à chacun de maîtriser ces techniques ou de connaître des personnes ressources capables de seconder le travailleur social dans l'action. Ces techniques sont lues à travers différents axes d'analyse: diffusion culturelle, informations-services, création culturelle, intervention sociale, développement communautaire.
Dans un second temps, le cours sensibilisera les étudiants aux réponses que les travailleurs sociaux tentent d'apporter aux problèmes du chômage. L'analyse porte à la fois sur des initiatives telles que les EAP, les expériences de réinsertion socio-professionnelle, mais aussi sur les alternatives économiques créées souvent par des travailleurs eux-mêmes. C'est ce que nous appellerons le mouvement de la nouvelle coopération. Cette analyse nous permettra aussi d'aborder quelques réflexions sur la "valeur" travail.
Programme
PREMIERE PARTIE:
TECHNIQUES D'ANIMATION
Comment toucher les personnes avec le maximum d'efficacité, tel sera le but de cette première partie du cours. Mais avant d'utiliser une technique déterminée, il est nécessaire de cerner l'objectif de l'action (que veut-on faire?), le public cible (qui veut-on toucher? quelles sont les caractéristiques des personnes?), les techniques disponibles que l'on pourra utiliser de manière planifiée.
INTRODUCTION GENERALE
L'utilisation des techniques d'animation par l'animateur. Analyse des fonctions de l'animation: approche générale.
CHAPITRE I. L'ECRIRE EFFICACE
Nous sommes amenés dans le travail social à informer les personnes services par écrit (lettres, articles, dépliants, etc.). Face à la multiplicité des messages, comment faire "passer" une information qui soit lue et comprise (lisibilité) par les publics?
Les techniques journalistiques sont utiles pour le travailleur social, nous en dégagerons quelques caractéristiques:
1. Comment toucher un public par l'écrit
2. La lisibilité
3. La technique journalistique
CHAPITRE II. LES MOYENS D'INFORMATION: ASPECTS TECHNIQUES
Dans ce chapitre, nous répondrons aux questions suivantes: Comment faire un tract, une affiche, un périodique? Quelles techniques d'impression est-il judicieux d'employer? Quelle est la réglementation en vigueur pour la diffusion de ces documents?
1. Quelques moyens: le tract, l'affiche, le périodique
2. Les techniques d'impression
3. Les aspects administratifs
CHAPITRE III. LA PRESSE: CONTACTS AVEC LA PRESSE
1. La presse belge:
Après avoir décrit rapidement les caractéristiques de la presse belge, nous envisagerons la façon de prendre contact avec les journalistes (communiqué de presse, dossier de presse) et d'organiser une conférence de presse
2. Le communiqué et la conférence de presse
3. La presse alternative et d'association:
A côté de la presse professionnelle, il existe une presse locale, de mouvements militants, d'associations aux buts divers, d'entreprises, presse qui est très lue
4. Rencontre de professionnels et analyse de cas
CHAPITRE IV. RADIO LIBRE ET TELEVISION COMMUNAUTAIRE
Les radios libres et les télévisions communautaires ont été créées à l'origine par des associations dans un but d'animation culturelle ou d'intervention sociale. Les radios et télévisions participatives offrent aux populations un moyen d'expression. Cet outil est utilisé dans le travail social dans une perspective de travail communautaire.
1. Radios libres:
a) historique;
b) analyse d'expériences "anciennes" et actuelles;
c) aspects techniques et administratifs.
2. Télévisions communautaires:
a) historique;
b) analyse d'expériences;
c) aspects techniques et administratifs.
CHAPITRE V. LE THEATRE-ACTION
S'adressant prioritairement à un public défini comme culturellement dominé, le théâtre-action s'efforce de permettre à ce public de prendre la parole, de s'approprier des moyens d'expression et de création; de développer une prise de conscience et une identité culturelle.
1. Aperçu général du théâtre-action
2. Analyse d'une expérience de théâtre-action
3. Théâtre et travail social
CHAPITRE VI. LES JEUX DE CONSCIENTISATION
Tout jeu, tout jouet, est éducatif. Cette fonction a été utilisée par des animateurs et des pédagogues pour conscientiser les enfants et les adultes à diverses problématiques (tiers-monde, emploi, recherche scientifique, nouvelles technologies).
1. Analyse de la fonction du jeu
2. Jeux éducatifs, jeux de conscientisation
3. Jeux de solidarité
CHAPITRE VII. APPROCHE BIOGRAPHIQUE ET TRAVAIL CULTUREL
CHAPITRE VIII. ROLE ET STYLES D'ANIMATION
DEUXIEME PARTIE:
LES COOPERATIVES
ET LES PROJETS SOCIO-ECONOMIQUES
CHAPITRE I. APPROCHE DESCRIPTIVE ET ANALYSE DES ACTIONS LIANT TRAVAIL SOCIAL ET PROBLEMATIQUE ECONOMIQUE
1. Entreprise d'apprentissage professionnel
2. Expérience de réinsertion socio-professionnelle
3. Expérience de revalidation des bénéficiaires
4. Alternatives économiques en lien avec le mouvement de la nouvelle coopération
CHAPITRE II. LES ALTERNATIVES ECONOMIQUES EN BELGIQUE
1. Description des entreprises alternatives
2. Analyses des caractéristiques de ces "contre-institutions"
3. Ces expériences à la lumière d'un vaste mouvement de "réappropriation du quotidien" - Le "travail alternatif" dans le champ des alternatives
4. Historique du mouvement coopératif et lien avec d'autres courants sociaux (écologie, décentralisation des pouvoirs)
CHAPITRE III. LES ALTERNATIVES ECONOMIQUES A L'ETRANGER
1. Expériences dans les pays sous-développés (projets animés dans le cadre de programmes de développement)
2. L'expérience de Montdragon (Pays Basque)
3. Alternatives économiques en France et aux Pays-Bas
CHAPITRE IV. AUTOGESTION: UTOPIE OU REALITE?
1. Définition du concept d'autogestion
2. Analyse de la façon dont elle est réalisée concrètement et ses répercutions au niveau de l'organisation du travail
CHAPITRE V. ROLE DU TRAVAILLEUR SOCIAL DANS CES ORGANISATIONS
suite de la suite
Technologies
de la communication
et travail social
30 Heures/Année
par
- Olivier de MARNEFFE -
Licencié en Informatique
Objectif
Ce cours part d'un double changement technique majeur : l'informatique qui s'est introduite depuis des années dans notre monde, les télécommunications qui de façon encore plus voyante le révolutionnent. Le développement actuel d'Internet illustre bien ces deux tendances, mais ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres.
Pas question d'envisager tous ces thèmes au plan technique, mais bien de considérer les changements sociaux qui en découlent: modification d'attitudes individuelles (et entre autres, établissement d'une relation homme - machine différente); changement dans les relations au sein des groupes, et en particulier dans les rapports professionnels; modification des structures et surtout du fonctionnement des grandes organisations publiques et privées; transformations au plan culturel, portant sur les croyances et les valeurs des gens.
A cette occasion sont rencontrées, par exemple, les questions de pouvoir que cela pose (en particulier, celles entre le citoyen et l'Etat, entre le "fiché" et le "ficheur", etc.), les rapports de forces différents qui, au travers de ces changements, s'établissent entre membres du personnel, entre entreprises, entre pays, entre secteur public et secteur privé, entre secteur marchand et non-marchand.
Programme
INTRODUCTION. Du changement technique au changement social
CHAPITRE I. L'HUMAIN FACE A L'INFORMATIQUE
1. Quelques secteurs transformés par l'informatique :
a) l'enseignement;
b) la pratique médicale;
c) le Droit;
d) la recherche scientifique;
e) la vie au bureau.
2. La tribu informatique qui en fait partie (ou non), pourquoi, quelles solutions proposer ?
3. Le conflit informatique :
a) le processus de changement, les "NTI" (nouvelles technologies de l'information) et "NFOT" (nouvelles formes d'organisation du travail);
b) adaptation de l'homme à ces changements : le modèle de Salerni.
4. Le dialogue homme-machine, l'ergonomie informatique
5. Internet, source de réflexion :
a) l'information sur Internet ou sur CD-ROM : fiabilité, fraîcheur, pertinence;
b) quelques aspects peu connus d'Internet : les cookies, la publicité, les mondes virtuels et les avatars, les robots pilotés à distance.
6. Quelques exemples du rôle socio-économique d'un Intranet :
a) le secteur médical;
b) le télétravail.
CHAPITRE II. QUELQUES LOGICIELS UTILES POUR LE PROFESSIONNEL DU SOCIAL
1. Le logiciel de description de personne GECEPS :
a) les descripteurs des aptitudes d'une personne;
b) les descripteurs de la sociabilité d'une personne;
c) le descripteur d'adéquation personne - institution.
2. Description de personne avec un simple tableur
3. Logiciel de gestion de projet par la méthode PERT
4. Que penser des résultats, comment les interpréter ?
CHAPITRE III. LA COMMUNICATION DANS LE SECTEUR NON-MARCHAND
1. "Non-marchand” ne veut pas dire "qui ne marche pas"
2. Relations entre le gestionnaire d'institution, son personnel et sa tutelle
3. Relation entre le prix idéal et la quantité idéale d'un produit ou d'un service d'utilité sociale
4. Processus de décision, analytique ou cybernétique
CHAPITRE IV. PRESENT ET AVENIR DE NOTRE SOCIETE INFORMATISEE
1. Les rêves technicistes
2. L'emploi
3. La vie économique
4. La vie quotidienne
5. La vie privée et sa protection :
a) la carte SIS, le numéro national;
b) les intervenants de la banque-carrefour;
c) le risque sécuritaire.
Méthodologie
D'un bout à l'autre du cours, il s'agit de partir du vécu, de l'examen plus en termes de compréhension que d'opinion, de s'armer pour vivre soi-même ces réalités sociales, et pour y intervenir en tant que professionnel.
Une partie du cours se donne sur la base de cas réels, qui sont examinés en groupe. Ces cas viennent autant de l'expérience récente du professeur que, par exemple, de situations rencontrées par les étudiants lors de leurs stages.
L'autre partie consiste en l'analyse comparative de divers sources électroniques d'information (CD-ROM, site Internet, etc), et en l'étude de quelques logiciels spécifiques utiles pour un futur assistant social (en sociologie, psychologie, gestion de projet, etc). Dans tous les cas, l'accent est mis sur l'esprit critique que l'utilisateur doit garder face à une source d'information : est-elle fiable, correspond-elle à ce qui est recherché, quelles sont les règles de traitement auxquelles obéit le logiciel ?
Aucun prérequis n'est demandé aux étudiants en matière de logiciels, dans la mesure où la plupart des programmes vus ici ne sont pas du tout utilisés par le grand public mais par des professionnels. L'apprentissage de leur fonctionnement se fera donc au cours.
Travail social
Et justice
15 Heures/Année
par
- René MICHEL -
Assistant Social
Licencié en Criminologie
Licencié agrégé en Sociologie
Objectif
- Connaissance des éléments législatifs
- Maîtrise des éléments d »e procédure relatifs aux nouvelles dispositions légales
- Mise en œuvre d’une proposition de libération conditionnelle, une médiation pénale, une mesure probatoire, …
- Développement d’éléments d’analyse par rapport aux nouvelles législations et à leur application
Prérequis
D’amont en aval, restituer le parcours du procès verbal
Programme
CHAPITRE 1. LA MEDIATION PENALE
1. Définition
2. Philosophie de la mesure
3. Public ciblé
4. Conditions légales
5. Modalités d’application
6. Rôle de l’assistant de médiation
CHAPITRE 2. LE TRAVAIL D’INTERET GENERAL
1. Définition
2. Historique
3. Objectifs – caractéristiques
4. Modalités d’application (l’enquête sociale obligatoire, la décision, l’exécution)
CHAPITRE 3. LA PROBATION
1. La probation prétorienne
2. Définition – conditions d’octroi
3. Suspension simple – probatoire / Sursis simple – probatoire
4. L’enquête sociale préalable
5. La guidance probatoire : tâches et rôles de l’assistant de probation
6. Le public cible
7. Les modalité d’application
CHAPITRE 4. LA LIBÉRATION CONDITIONNELLE
1. Analyse des données législatives
2. L’enquête sociale préparatoire
3. La décision : commission de libération conditionnelle
4. Participation de la victime à la procédure
5. Contrôle de la mesure
6. Rapport de l’Assistant social
7. Modalités d’application
8. Eléments de politique pénitentiaire
CHAPITRE 5. LA DÉFENSE SOCIALE
1. Eléments législatifs
2. La commission de défense sociale
3. Préparation à la libération : enquête – rapport
4. Modalités d’application
5. Rôles et tâches de l’assistant social
CHAPITRE 6 : L’ESPACE RENCONTRE
1. Philosophie du projet
2. Examen de notions : droit d’hébergement, garde alternée, autorité parentale exclusive, conjointe, exercice du droit aux relations personnelles
3. Mise en place de l’espace rencontre : objectif, modalités, utilisation de l’espace, les objectifs transitionnels, gestion de conflits
4. Le rapport d’observation
CHAPITRE 7 : L’AIDE A LA VICTIME
1. Définition du terme « victime »
2. Besoins et attentes de la victime
3. La place de la victime dans le tissu organisationnel
4. Schéma d’une plainte
5. Syndrome post-traumatique
6. La prise en charge de la victime
7. La notion de deuil
8. L’indemnisation des victimes
9. Les droits des victimes
d’autres aspects de la matière, si le temps le permet, seront examinés : libération provisoire, congé pénitenciaire, transaction, …
A l’avenir, les termes « assistant social », « assistant de médiation », « assistant de probation », seront remplacés par « assistant de justice ».
Méthodologie
1. Textes législatifs
2. Eléments de doctrine
3. Assistance à une audience correctionnelle
4. Accueillir éventuellement des invités « témoins privilégiés »
5. Syllabus
Questions
de santé mentale
30 Heures/Année
par
- Patrick FONCK -
Licencié en Psychologie
Licencié en Criminologie
Les préoccupations concernant la santé mentale sont d’actualité.
2001 est proclamée “année de la santé mentale”. Dans ce cadre, diverses activités de sensibilisation et d’information destinées aux profesionnels et au public sont organisées. Par ailleurs, l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) prévoit une croissance exponentielle des problèmes de santé mentale.
La santé mentale est l’un des aspects de la santé. L’OMS définit la santé comme “un état de bien être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”.
La santé mentale correspond à la capacité psychologique des individus de résister ou de faire face aux petits et grands problèmes de l’existence, mais aussi aux maladies et aux troubles psychiques.
Elle touche fondamentalement une certaine qualité de vie intérieure, relationnelle et sociale, propre à chaque individu et liée à son contexte.
La santé mentale permet aux femmes et aux hommes de s’engager de manière positive sur le plan individuel et de contribuer à la vie sociale.
L'intervention sociale dans le champ de la santé mentale est complexe.
Elle doit prendre en compte plusieurs dimensions telles que le contexte institutionnel et légal. Celui-ci est traversé par des enjeux politiques, professionnels et sociaux.
Les repères théoriques sont multiples et évolutifs. Ils relèvent de divers courants psychiatriques, psychologiques et sociaux. Le concept même de santé mentale recouvre des zones sémantiques diverses.
L'intervention confronte le professionnel avec ses propres représentations de la normalité, de la pathologie, des troubles mentaux.
Elle nécessite de la part de l'intervenant de dépasser des sentiments d'inquiétude, de fascination... et d'identifier ses ressources notamment créatives pour développer son action.
Les détresses sont souvent multiples et impliquent les proches et les services sociaux qui éventuellement accompagnent les personnes en difficulté ou les prennent en charge. L'intervention signifie donc un travail de collaboration, de coordination et de concertation avec ses différents acteurs.
Enfin l'intervention ne peut se réaliser qu'en regard de repères éthiques et déontologiques.
Objectifs
Les objectifs du cours de Questions de santé mentale ont été définis comme suit:
A l'issue du cours, l'étudiant sera capable de:
- être plus conscient de ses représentations concernant la santé mentale, les notions de troubles mentaux, de normalité et de pathologie;
- situer l'organisation des services et institutions qui oeuvrent dans le champ de la santé mentale;
- d'en percevoir les principaux enjeux, les avantages et les faiblesses du système;
- maîtriser les dispositifs légaux concernant cette matière;
- de développer une action sociale cohérente en tenant compte des acquis visés supra et principes éthiques et déontologiques.
Programme
CHAPITRE I. INTRODUCTION
1. Notion de santé mentale, de maladie mentale et de troubles mentaux. Perception sociale et évolution des concepts
2. Rappel des théories explicatives des troubles mentaux: le modèle biologique, le modèle psychologique, le modèle social
3. Principales approches thérapeutiques et préventives
4. Approche psychosociale des problèmes de santé et de maladie
CHAPITRE II. SYSTÈMES D’INTERVENTION PRÉVENTIFS ET THÉRAPEUTIQUES
L’organisation belge des soins en santé mentale :
a) historique;
b) les services et institutions;
c) les projets de réforme des soins en santé mentale;
d) la promotion de la santé mentale.
Réflexions sur le rôle de l’assistant social dans le système thérapeutique et préventif.
CHAPITRE III. RELATIONS ENTRE SYSTÈMES DE CONTRÔLE SOCIAL: LE CAS DES SECTEURS JUDICIAIRE ET THÉRAPEUTIQUE
1. Droit pénal:
a) historique des liens entre droit pénal et santé mentale;
b) la loi de défense sociale;
c) les mesures alternatives à la détention et les injonctions thérapeutiques: le cas de la toxicomanie et la délinquance sexuelle;
d) les avis et les expertises.
2. Droit civil:
a) loi sur la protection de la personne des malades mentaux;
b) loi sur la protection des biens des personnes incapables en raison de leur état psychique ou physique;
c) mise sous conseil judiciaire et interdiction...;
d) minorité prolongée;
e) rôle de l'assistant social.
CHAPITRE IV. QUESTIONS INHÉRENTES À L'INTERVENTION SOCIALE EN SANTÉ MENTALE
1. Le travail avec les familles et l'entourage des patients désignés
2. Le travail de concertation et de réseau
3. L'action préventive
4. Les questions éthiques et déontologiques
Le cours se basera sur des exposés théoriques et présentation de cas cliniques.
Il proposera dans la mesure du possible des rencontres avec des professionnels du secteur.
Evaluation
A partir d'une situation clinique, l'étudiant devra montrer sa capacité à développer une action sociale appropriée, intégrant les divers aspects abordés au cours.
Concrètement, l'évaluation est orale (avec période de préparation des réponses)
de la communication
et travail social
30 Heures/Année
par
- Olivier de MARNEFFE -
Licencié en Informatique
Objectif
Ce cours part d'un double changement technique majeur : l'informatique qui s'est introduite depuis des années dans notre monde, les télécommunications qui de façon encore plus voyante le révolutionnent. Le développement actuel d'Internet illustre bien ces deux tendances, mais ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres.
Pas question d'envisager tous ces thèmes au plan technique, mais bien de considérer les changements sociaux qui en découlent: modification d'attitudes individuelles (et entre autres, établissement d'une relation homme - machine différente); changement dans les relations au sein des groupes, et en particulier dans les rapports professionnels; modification des structures et surtout du fonctionnement des grandes organisations publiques et privées; transformations au plan culturel, portant sur les croyances et les valeurs des gens.
A cette occasion sont rencontrées, par exemple, les questions de pouvoir que cela pose (en particulier, celles entre le citoyen et l'Etat, entre le "fiché" et le "ficheur", etc.), les rapports de forces différents qui, au travers de ces changements, s'établissent entre membres du personnel, entre entreprises, entre pays, entre secteur public et secteur privé, entre secteur marchand et non-marchand.
Programme
INTRODUCTION. Du changement technique au changement social
CHAPITRE I. L'HUMAIN FACE A L'INFORMATIQUE
1. Quelques secteurs transformés par l'informatique :
a) l'enseignement;
b) la pratique médicale;
c) le Droit;
d) la recherche scientifique;
e) la vie au bureau.
2. La tribu informatique qui en fait partie (ou non), pourquoi, quelles solutions proposer ?
3. Le conflit informatique :
a) le processus de changement, les "NTI" (nouvelles technologies de l'information) et "NFOT" (nouvelles formes d'organisation du travail);
b) adaptation de l'homme à ces changements : le modèle de Salerni.
4. Le dialogue homme-machine, l'ergonomie informatique
5. Internet, source de réflexion :
a) l'information sur Internet ou sur CD-ROM : fiabilité, fraîcheur, pertinence;
b) quelques aspects peu connus d'Internet : les cookies, la publicité, les mondes virtuels et les avatars, les robots pilotés à distance.
6. Quelques exemples du rôle socio-économique d'un Intranet :
a) le secteur médical;
b) le télétravail.
CHAPITRE II. QUELQUES LOGICIELS UTILES POUR LE PROFESSIONNEL DU SOCIAL
1. Le logiciel de description de personne GECEPS :
a) les descripteurs des aptitudes d'une personne;
b) les descripteurs de la sociabilité d'une personne;
c) le descripteur d'adéquation personne - institution.
2. Description de personne avec un simple tableur
3. Logiciel de gestion de projet par la méthode PERT
4. Que penser des résultats, comment les interpréter ?
CHAPITRE III. LA COMMUNICATION DANS LE SECTEUR NON-MARCHAND
1. "Non-marchand” ne veut pas dire "qui ne marche pas"
2. Relations entre le gestionnaire d'institution, son personnel et sa tutelle
3. Relation entre le prix idéal et la quantité idéale d'un produit ou d'un service d'utilité sociale
4. Processus de décision, analytique ou cybernétique
CHAPITRE IV. PRESENT ET AVENIR DE NOTRE SOCIETE INFORMATISEE
1. Les rêves technicistes
2. L'emploi
3. La vie économique
4. La vie quotidienne
5. La vie privée et sa protection :
a) la carte SIS, le numéro national;
b) les intervenants de la banque-carrefour;
c) le risque sécuritaire.
Méthodologie
D'un bout à l'autre du cours, il s'agit de partir du vécu, de l'examen plus en termes de compréhension que d'opinion, de s'armer pour vivre soi-même ces réalités sociales, et pour y intervenir en tant que professionnel.
Une partie du cours se donne sur la base de cas réels, qui sont examinés en groupe. Ces cas viennent autant de l'expérience récente du professeur que, par exemple, de situations rencontrées par les étudiants lors de leurs stages.
L'autre partie consiste en l'analyse comparative de divers sources électroniques d'information (CD-ROM, site Internet, etc), et en l'étude de quelques logiciels spécifiques utiles pour un futur assistant social (en sociologie, psychologie, gestion de projet, etc). Dans tous les cas, l'accent est mis sur l'esprit critique que l'utilisateur doit garder face à une source d'information : est-elle fiable, correspond-elle à ce qui est recherché, quelles sont les règles de traitement auxquelles obéit le logiciel ?
Aucun prérequis n'est demandé aux étudiants en matière de logiciels, dans la mesure où la plupart des programmes vus ici ne sont pas du tout utilisés par le grand public mais par des professionnels. L'apprentissage de leur fonctionnement se fera donc au cours.
Travail social
Et justice
15 Heures/Année
par
- René MICHEL -
Assistant Social
Licencié en Criminologie
Licencié agrégé en Sociologie
Objectif
- Connaissance des éléments législatifs
- Maîtrise des éléments d »e procédure relatifs aux nouvelles dispositions légales
- Mise en œuvre d’une proposition de libération conditionnelle, une médiation pénale, une mesure probatoire, …
- Développement d’éléments d’analyse par rapport aux nouvelles législations et à leur application
Prérequis
D’amont en aval, restituer le parcours du procès verbal
Programme
CHAPITRE 1. LA MEDIATION PENALE
1. Définition
2. Philosophie de la mesure
3. Public ciblé
4. Conditions légales
5. Modalités d’application
6. Rôle de l’assistant de médiation
CHAPITRE 2. LE TRAVAIL D’INTERET GENERAL
1. Définition
2. Historique
3. Objectifs – caractéristiques
4. Modalités d’application (l’enquête sociale obligatoire, la décision, l’exécution)
CHAPITRE 3. LA PROBATION
1. La probation prétorienne
2. Définition – conditions d’octroi
3. Suspension simple – probatoire / Sursis simple – probatoire
4. L’enquête sociale préalable
5. La guidance probatoire : tâches et rôles de l’assistant de probation
6. Le public cible
7. Les modalité d’application
CHAPITRE 4. LA LIBÉRATION CONDITIONNELLE
1. Analyse des données législatives
2. L’enquête sociale préparatoire
3. La décision : commission de libération conditionnelle
4. Participation de la victime à la procédure
5. Contrôle de la mesure
6. Rapport de l’Assistant social
7. Modalités d’application
8. Eléments de politique pénitentiaire
CHAPITRE 5. LA DÉFENSE SOCIALE
1. Eléments législatifs
2. La commission de défense sociale
3. Préparation à la libération : enquête – rapport
4. Modalités d’application
5. Rôles et tâches de l’assistant social
CHAPITRE 6 : L’ESPACE RENCONTRE
1. Philosophie du projet
2. Examen de notions : droit d’hébergement, garde alternée, autorité parentale exclusive, conjointe, exercice du droit aux relations personnelles
3. Mise en place de l’espace rencontre : objectif, modalités, utilisation de l’espace, les objectifs transitionnels, gestion de conflits
4. Le rapport d’observation
CHAPITRE 7 : L’AIDE A LA VICTIME
1. Définition du terme « victime »
2. Besoins et attentes de la victime
3. La place de la victime dans le tissu organisationnel
4. Schéma d’une plainte
5. Syndrome post-traumatique
6. La prise en charge de la victime
7. La notion de deuil
8. L’indemnisation des victimes
9. Les droits des victimes
d’autres aspects de la matière, si le temps le permet, seront examinés : libération provisoire, congé pénitenciaire, transaction, …
A l’avenir, les termes « assistant social », « assistant de médiation », « assistant de probation », seront remplacés par « assistant de justice ».
Méthodologie
1. Textes législatifs
2. Eléments de doctrine
3. Assistance à une audience correctionnelle
4. Accueillir éventuellement des invités « témoins privilégiés »
5. Syllabus
Questions
de santé mentale
30 Heures/Année
par
- Patrick FONCK -
Licencié en Psychologie
Licencié en Criminologie
Les préoccupations concernant la santé mentale sont d’actualité.
2001 est proclamée “année de la santé mentale”. Dans ce cadre, diverses activités de sensibilisation et d’information destinées aux profesionnels et au public sont organisées. Par ailleurs, l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) prévoit une croissance exponentielle des problèmes de santé mentale.
La santé mentale est l’un des aspects de la santé. L’OMS définit la santé comme “un état de bien être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”.
La santé mentale correspond à la capacité psychologique des individus de résister ou de faire face aux petits et grands problèmes de l’existence, mais aussi aux maladies et aux troubles psychiques.
Elle touche fondamentalement une certaine qualité de vie intérieure, relationnelle et sociale, propre à chaque individu et liée à son contexte.
La santé mentale permet aux femmes et aux hommes de s’engager de manière positive sur le plan individuel et de contribuer à la vie sociale.
L'intervention sociale dans le champ de la santé mentale est complexe.
Elle doit prendre en compte plusieurs dimensions telles que le contexte institutionnel et légal. Celui-ci est traversé par des enjeux politiques, professionnels et sociaux.
Les repères théoriques sont multiples et évolutifs. Ils relèvent de divers courants psychiatriques, psychologiques et sociaux. Le concept même de santé mentale recouvre des zones sémantiques diverses.
L'intervention confronte le professionnel avec ses propres représentations de la normalité, de la pathologie, des troubles mentaux.
Elle nécessite de la part de l'intervenant de dépasser des sentiments d'inquiétude, de fascination... et d'identifier ses ressources notamment créatives pour développer son action.
Les détresses sont souvent multiples et impliquent les proches et les services sociaux qui éventuellement accompagnent les personnes en difficulté ou les prennent en charge. L'intervention signifie donc un travail de collaboration, de coordination et de concertation avec ses différents acteurs.
Enfin l'intervention ne peut se réaliser qu'en regard de repères éthiques et déontologiques.
Objectifs
Les objectifs du cours de Questions de santé mentale ont été définis comme suit:
A l'issue du cours, l'étudiant sera capable de:
- être plus conscient de ses représentations concernant la santé mentale, les notions de troubles mentaux, de normalité et de pathologie;
- situer l'organisation des services et institutions qui oeuvrent dans le champ de la santé mentale;
- d'en percevoir les principaux enjeux, les avantages et les faiblesses du système;
- maîtriser les dispositifs légaux concernant cette matière;
- de développer une action sociale cohérente en tenant compte des acquis visés supra et principes éthiques et déontologiques.
Programme
CHAPITRE I. INTRODUCTION
1. Notion de santé mentale, de maladie mentale et de troubles mentaux. Perception sociale et évolution des concepts
2. Rappel des théories explicatives des troubles mentaux: le modèle biologique, le modèle psychologique, le modèle social
3. Principales approches thérapeutiques et préventives
4. Approche psychosociale des problèmes de santé et de maladie
CHAPITRE II. SYSTÈMES D’INTERVENTION PRÉVENTIFS ET THÉRAPEUTIQUES
L’organisation belge des soins en santé mentale :
a) historique;
b) les services et institutions;
c) les projets de réforme des soins en santé mentale;
d) la promotion de la santé mentale.
Réflexions sur le rôle de l’assistant social dans le système thérapeutique et préventif.
CHAPITRE III. RELATIONS ENTRE SYSTÈMES DE CONTRÔLE SOCIAL: LE CAS DES SECTEURS JUDICIAIRE ET THÉRAPEUTIQUE
1. Droit pénal:
a) historique des liens entre droit pénal et santé mentale;
b) la loi de défense sociale;
c) les mesures alternatives à la détention et les injonctions thérapeutiques: le cas de la toxicomanie et la délinquance sexuelle;
d) les avis et les expertises.
2. Droit civil:
a) loi sur la protection de la personne des malades mentaux;
b) loi sur la protection des biens des personnes incapables en raison de leur état psychique ou physique;
c) mise sous conseil judiciaire et interdiction...;
d) minorité prolongée;
e) rôle de l'assistant social.
CHAPITRE IV. QUESTIONS INHÉRENTES À L'INTERVENTION SOCIALE EN SANTÉ MENTALE
1. Le travail avec les familles et l'entourage des patients désignés
2. Le travail de concertation et de réseau
3. L'action préventive
4. Les questions éthiques et déontologiques
Le cours se basera sur des exposés théoriques et présentation de cas cliniques.
Il proposera dans la mesure du possible des rencontres avec des professionnels du secteur.
Evaluation
A partir d'une situation clinique, l'étudiant devra montrer sa capacité à développer une action sociale appropriée, intégrant les divers aspects abordés au cours.
Concrètement, l'évaluation est orale (avec période de préparation des réponses)
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